Risques et opportunités dans le secteur de l’immobilier commercial au Canada : Naviguer vers l’horizon 2024
Alors que l’année 2024 pointe à l’horizon, le paysage immobilier commercial au Canada présente un tableau à multiples facettes des risques et des opportunités. Les investisseurs institutionnels, en particulier ceux qui ont une portée mondiale, se tiennent à la croisée des chemins, conciliant prudence et ambition. Au milieu de cette interprétation complexe, il est nécessaire d’adopter des principes d’investissement intemporels, particulièrement en période de turbulence.
Les risques à surveiller :
1. Tensions géopolitiques : La tranquillité politique au Canada est un phare. Cependant, en tant qu’acteur mondial majeur, le pays n’est pas à l’abri des courants géopolitiques internationaux. La dynamique commerciale, les alliances changeantes et les conflits mondiaux peuvent modifier de façon imprévisible le paysage des investissements, ce qui a une incidence sur l’évaluation et la liquidité du marché canadien de l’immobilier commercial.
2. Réalités des changements climatiques : L’urgence croissante que représentent les changements climatiques est indéniable. Dans le cas de l’immobilier commercial, ce contexte suggère que les propriétés situées dans des régions exposées à des conditions météorologiques extrêmes pourraient subir une hausse des primes d’assurance ou une baisse de la demande. La transition écologique élargie met en péril les actifs plus anciens, ce qui pourrait réduire leur valeur, à moins que des adaptations proactives ne soient apportées.
3. Évolution réglementaire : Le cadre réglementaire canadien est un bastion de la stabilité, mais tout changement imprévu des politiques entourant les investissements étrangers, les protocoles environnementaux ou le développement urbain peut perturber les stratégies d’investissement existantes. Pour composer avec ces changements, il faut faire preuve d’agilité et de prévoyance.
4. Surextension dans les marchés primaires : Des villes comme Toronto et Vancouver sont emblématiques du succès de l’immobilier commercial au Canada. Leur attrait pourrait toutefois conduire à une surévaluation potentielle, à une remise en question des rendements et à la création d’obstacles à l’entrée pour les nouveaux participants institutionnels.
Opportunités à l’horizon :
1. Dynamique du marché primaire : Toronto, Vancouver, Montréal et Calgary représentent les grandes puissances de l’immobilier commercial au Canada. Leurs piliers économiques diversifiés se sont avérés résilients et indiquent des trajectoires futures prometteuses. Les projets d’infrastructure, la croissance de la population urbaine et l’évolution des centres d’affaires dans ces villes renforcent encore davantage leur attrait en matière d’investissement.
2. La force tranquille des marchés secondaires : Des villes comme Ottawa, Edmonton et Halifax offrent une autre proposition de valeur. Bien que moins fulgurante, leur croissance est marquée par la stabilité et soutenue par les activités gouvernementales, les institutions universitaires renommées et les industries régionales. Elles offrent aux investisseurs un équilibre harmonieux de croissance potentielle et de cohérence.
3. infrastructures vertes et actifs axés sur les facteurs ESG : Le Canada présente des arguments convaincants par rapport aux États-Unis pour les investisseurs étrangers, particulièrement ceux pour qui les critères de durabilité et les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) revêtent une grande importance. L’intérêt qu’accorde le Canada aux facteurs ESG est plus évolué et profondément intégré à l’éthos de l’investissement. L’engagement du Canada à l’égard des infrastructures vertes, du développement urbain durable et des cadres stratégiques favorables aux initiatives ESG en font une destination attrayante pour ceux qui recherchent l’investissement d’impact. Contrairement à son voisin du Sud, le Canada offre une proposition d’investissement plus globale et plus complète axée sur les facteurs ESG.
4. Technologie immobilière et intégration numérique : L’union de l’immobilier et de la technologie redéfinit l’immobilier commercial. Qu’il s’agisse de prévisions du marché fondées sur l’intelligence artificielle (IA) ou de l’Internet des objets (IdO) dans la gestion des immeubles, les innovations d’aujourd’hui établissent les normes de demain. Le fait de collaborer avec les chefs de file de la technologie immobilière peut fournir aux investisseurs des informations et des avantages opérationnels inestimables.
5. Diversification dans l’ensemble des classes d’actifs : Les classes d’actifs traditionnelles évoluent. La demande croissante de développements immobiliers à usages multiples, d’entrepôts pour répondre à la prolifération du commerce électronique et d’espaces spécialisés, par exemple les centres de données, souligne l’importance de la diversification. L’élargissement des portefeuilles grâce à ces classes d’actifs dynamiques peut protéger contre les risques et ouvrir de nouvelles avenues de croissance.
Conclusion : des principes fondamentaux intemporels
L’année 2024 annonce l’imprévisibilité. Pourtant, les piliers de l’investissement immobilier — soit la recherche méticuleuse, l’évaluation astucieuse des risques et l’établissement de liens durables avec les locataires — demeurent immuables.
L’immobilier commercial au Canada offre à la fois une zone sûre et une multitude d’opportunités aux investisseurs institutionnels, en particulier ceux qui ont une perspective internationale. Alors que le discours mondial s’oriente vers des investissements plus consciencieux, le Canada se tient prêt, les bras ouverts avec la promesse d’une croissance axée sur le bien mondial.
Pour en savoir plus sur les opportunités d’investissement de Triovest, communiquez avec Luigi Luppi.