Pour les investisseurs immobiliers, le Canada est une solution stable dans un environnement instable
L’atténuation des risques est de plus en plus présente à l’esprit des investisseurs immobiliers mondiaux du secteur commercial. De nos jours, les pièges potentiels sont nombreux. On n’a qu’à penser aux risques économiques et géopolitiques, au climat, aux chaînes d’approvisionnement ou encore aux pressions inflationnistes. Le Canada est attrayant pour les investisseurs immobiliers du secteur commercial qui sont à la recherche de marchés géographiques mieux protégés de ce genre de risque.
La guerre entre la Russie et l’Ukraine a mis en lumière les risques associés à la sécurité énergétique et à l’accès aux ressources naturelles essentielles. Les pays européens paient très cher leur dépendance énergétique envers la Russie. Environ 40 % du gaz naturel et 25 % du pétrole de l’Europe proviennent de la Russie. L’invasion de l’Ukraine par la Russie et l’imprévisibilité du Kremlin ont entraîné des perturbations et une volatilité des prix qui ont provoqué un effet d’entraînement partout dans le monde. Le fardeau de la hausse des coûts énergétiques est particulièrement pénible pour l’Europe. Selon Reuters, les paiements pour les importations d’énergie dans les 27 pays de l’Union européenne ont augmenté de 154 % pendant la période de janvier à août.
L’Allemagne, la plus grande puissance économique de l’Europe, est un exemple frappant des effets négatifs de la dépendance énergétique.La Russie fournit près du tiers du gaz naturel allemand. L’Allemagne est confrontée à une crise énergétique à cause de sa dépendance envers la Russie, et, à l’aube d’une récession, l’économie et le marché immobilier commercial sont secoués par des ondes de choc.
La guerre Russie-Ukraine met aussi en lumière l’importance de pouvoir accéder à des ressources naturelles cruciales, que ce soit le pétrole, les réserves de gaz naturel, le bois d’œuvre, les métaux, l’eau douce ou les produits de base comme le maïs et le blé. La Russie et l’Ukraine sont deux grands exportateurs de maïs et de blé, ce qui fait craindre des problèmes d’approvisionnement et une flambée des coûts. Pour les investisseurs immobiliers commerciaux, le risque lié à la sécurité énergétique et aux ressources naturelles est maintenant un enjeu important quand vient le temps d’évaluer un investissement dans un lieu donné. Dans ce contexte, le Canada offre une proposition d’investissement intéressante.
L’abondance des ressources naturelles du Canada
Même pour les investisseurs nouvellement arrivés sur le marché canadien, le pays possède une caractéristique distinctive et attrayante – son immensité. La masse terrestre du Canada est plus grande que celle de la Chine et des États-Unis et se classe au deuxième rang mondial derrière la Russie. Ses terres sont riches en ressources naturelles : eau douce, produits agricoles, pétrole, gaz, charbon, minerai de fer, potasse, uranium, etc. En plus de créer des emplois et de stimuler le PIB, les abondantes ressources naturelles du pays le protègent des risques liés aux pénuries, aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement et à la volatilité des prix.
Mais surtout, le Canada est indépendant sur le plan énergétique. Ses sources d’énergie sont diversifiées. Le Canada se situe au troisième rang pour ses réserves de pétrole, derrière l’Arabie saoudite, et une part importante de l’énergie canadienne provient également de l’hydroélectricité, du charbon, du nucléaire, des éoliennes, des panneaux solaires et des installations géothermiques. Voici quelques faits intéressants sur le secteur énergétique du pays :
- Le Canada possède la quatrième plus grande réserve de pétrole au monde. L’industrie canadienne du pétrole et du gaz naturel est active dans 12 des 13 provinces et territoires.
- Le Canada est le quatrième producteur de gaz naturel en importance au monde. Si on se fie aux niveaux de consommation actuels, le Canada a suffisamment de gaz naturel pour répondre à ses besoins pendant 300 ans, et il lui en reste encore pour l’exportation.
Avec la crise énergétique qui secoue l’Europe, force est d’admettre que l’économie mondiale dépend encore fortement des combustibles traditionnels à base d’hydrocarbures comme le pétrole, le gaz et le charbon, malgré tous les efforts déployés pour un avenir plus propre. Même si les vastes réserves de pétrole et de gaz du Canada peuvent répondre à ses besoins énergétiques pendant des décennies, le pays est bien au fait que l’avenir évolue vers des sources d’énergie durables. Le Canada s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 à 45 % sous les niveaux de 2005 d’ici 2030 et à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Les entités publiques et privées s’efforcent de garantir l’indépendance énergétique du pays pour aujourd’hui et demain.
Environnement d’investissement à faible risque
La stabilité du marché canadien pour les investissements attire l’attention à l’échelle mondiale. Le U.S. News & World Report classe le Canada au 3e rang de sa liste des meilleurs pays du monde en 2022, derrière la Suisse et l’Allemagne. Le classement est établi en fonction de différents attributs qui ont le potentiel de stimuler le commerce, les voyages et les investissements et qui ont une incidence directe sur l’économie nationale. Le Canada s’est toujours classé au sommet de cette liste, et il est réputé offrir un marché transparent dans un environnement économique et politique stable.
La solidité de son économie attire l’attention dans le contexte de la récession mondiale qui pointe déjà aux portes d’autres pays, comme les États-Unis. Au cours des dernières récessions, le Canada s’est avéré être une destination d’investissement concurrentielle et fiable pour les investisseurs étrangers. Le Canada a rebondi immédiatement après la fin de la récession de 1990-1992 et de la crise financière de 2008-2009 avec une croissance positive des entrées annuelles d’investissements directs étrangers (IDE) et il a été le seul pays du G7 à afficher une croissance continue après les deux ralentissements économiques.
Le Canada est mieux protégé des risques climatiques et des phénomènes météorologiques extrêmes qui engendrent de grands risques financiers pour les propriétaires fonciers, qu’il soit question des risques directs causés par des événements comme des ouragans et des inondations ou encore des risques indirects sous forme de dépenses d’investissement pour les mesures d’atténuation au niveau des propriétés et de primes d’assurance plus élevées. Les événements sont plus rares et sa population est moins dense; il y a donc moins de cibles potentielles en cas d’événement majeur. Par exemple, parmi les 50 plus grandes catastrophes naturelles au monde sur le plan des pertes économiques directes qui sont survenues au cours de la dernière décennie, les États-Unis en ont vécu 22, et le Canada, aucune.
Les investisseurs mondiaux du secteur de l’immobilier commercial ciblent les marchés géographiques qui donnent non seulement de bons rendements, mais aussi de bons rendements ajustés aux risques. Les marchés principaux et secondaires du Canada offrent les deux. De plus, la stabilité de l’environnement d’investissement du Canada et sa position de chef de file en matière d’énergie et de ressources naturelles offrent aux investisseurs immobiliers commerciaux des bases solides pour la croissance, la stabilité et la liquidité.